mercredi 27 mars 2013

L'Euro




Nous partons du principe que l’existence de l’Euro ne saurait être remise en cause. Nous suivons le cours de l’histoire et nous devons retenir ses avancées : suppression des frais de change, développement du commerce en Europe, fin des obstacles monétaires, faible inflation, taux d’intérêt bas…

Le retour aux monnaies nationales expose les Etats individuellement aux fluctuations du marché, ce qui, à notre époque, devient inquiétant. Au contraire, une politique fiscale, économique et sociale harmonisée permettrait de retrouver à un niveau transnational ce qu’il n’est plus possible de faire au plan national, alors que l’on prévoit en Europe une population en déclin et un poids économique moindre. Mais tout cela passe par une plus grande intégration politique.

 
Mais cette monnaie unique doit évidemment être accompagnée d’une politique économique, financière et sociale commune. Nous y reviendrons.

samedi 23 mars 2013

Environnement et Europe




Nous tous, chaque être humain, avons un devoir de responsabilité à l’égard de la nature. Cette responsabilité se vérifie entre les êtres humains également.

Il convient de trouver de développer des énergies saines (solaire, éolien, géothermie…). Mais, plus en avant encore, procéder à la dépollution urbaine (notamment les modes de transports non polluants), réduire les subventions à l’agriculture industrialisée afin de favoriser l’agriculture biologique. Il faut favoriser la ruralité fermière, la revitalisation des campagnes (transports, écoles, poste…). Il convient aussi d’assainir les nappes phréatiques.

L’encouragement à l’agriculture biologique doit s’accompagner d’une aide à l’alimentation de proximité, qui assurerait une qualité alimentaire et des emplois.

De même, il faut développer le commerce équitable grâce aux petits producteurs (suppression des étapes intermédiaires).

Il convient également de soutenir la création de petites et moyennes entreprises, par exemple aux moyens de crédits, d’aides, qui s’inscriraient dans des programmes répondant aux exigences de qualité de vie et de création d’emplois.

Des mesures doivent être adoptées afin de privilégier la qualité de nos aliments et assurer notre santé. Cette initiative passe assurément par une meilleure information du consommateur.

Il convient donc de réformer la politique agricole commune et celle de la pêche en mettant en place des pratiques durables en adéquation avec les objectifs décrits.

Il est primordial de mener une enquête indépendante, publique, sur les risques liés au nucléaire et les moyens de développement des énergies renouvelables.

La protection de l’environnement doit constituer une des priorités européennes, en cohésion avec toutes les autres politiques européennes.

La mise en place d’une taxe carbone aux frontières, outre qu’elle génèrerait une contribution budgétaire importante, permettrait de protéger fiscalement les pays européens et encouragerait peut-être les partenaires commerciaux de l’Union européenne à des mesures en faveur de l’environnement.

lundi 18 mars 2013

La santé dans l'Europe





Le système de santé français est clairement menacé, tant par les déficits abyssaux que les comportements individuels et collectifs qu’il convient de corriger, et par l’approche même de la notion de santé.

Ce système, institué après la Seconde Guerre mondiale, constitue un progrès social considérable mais aujourd’hui très menacé. La dette sociale dépassait 135 milliards d’Euros en 2010… Que faire ? baisser les remboursements ? augmenter les prélèvements ?

L’esprit de solidarité qui a présidé à la création de notre système de santé doit perdurer. C’est un postulat.

Ici le rôle de l’Etat prend tout son sens. De nouveaux comportements individualistes se sont développés et c’est à l’Etat de procéder à certaines régulations. Il faut aussi diversifier les pratiques de soins tout en assurant une solidarité entre les personnes aisées et les personnes modestes, les personnes âgées et les jeunes, les personnes malades et celles en bonne santé.

Différentes propositions peuvent être reprises, dans le cadre d’une réflexion européenne :

-         Les assurances complémentaires doivent être régulées afin de garantir leur transparence.

-         La création de Chambres régionales de santé doit permettre de répondre à ces besoins dans un cadre déconcentré de l’Etat.

-         Une politique de prévention doit être menée avec priorité.

-         Il convient dans le même temps de lutter contre les inégalités sociales de santé, en développant justement cette politique de prévention.

-         Il convient de dépasser les corporatismes afin de répondre aux aspirations individuelles

-         Contrôle des médicaments par des agences indépendantes, notamment par rapport aux effets secondaires.

-         Démocratiser le débat sur la santé en consultant les populations sur leurs souhaits.

-         Accès pour ceux qui le veulent aux médecines alternatives et médecines douces. Respect du choix de chacun à ces médecines moins onéreuses avec un meilleur remboursement dans le cadre de la politique de prévention.

-         Assurer une meilleure information des patients, notamment sur les produits de santé.

 

Il devient essentiel d’adapter la société au vieillissement de la population : perte d’autonomie (soins à domicile), aménagement de logements adaptés, développement des résidences de services, accompagnement dans le vieillissement (garder le lien social, développer les activités sociales)…

 

L’intégration européenne passe aussi par une sécurité sociale commune.

dimanche 17 mars 2013

Relancer l'Europe

 
L’évolution de l’Union européenne selon un modèle fédéral s’impose progressivement, pour sortir de l’ère dite« technocratique ». Et les différences linguistiques et culturelles ne représentent certainement pas un obstacle. Il ne faut surtout pas essayer non plus d’uniformiser les cultures. Bien au contraire, la conscience européenne repose que la variété, qui constitue la richesse, le dynamisme, l’ouverture. D’autres Etats sont constitués d’une multitude de langues, d’ethnies ou de religions et se distinguent par leur vigueur. Il s’agit davantage de destins liés, dans le respect des identités régionales, nationales et avec la conviction d’une perspective européenne dans une société mondiale.


L’Europe doit rester, pour chaque citoyen européen, dans la droite ligne des Pères fondateurs, un espace de paix, de tolérance, d’espérance, de solidarité tout en continuant à sauvegarder sa prospérité.


Si l’Etat nation a eu un rôle primordial pendant des siècles et constituait l’entité de référence, aujourd’hui les données ne sont plus les mêmes. Nous vivons dans un monde interdépendant ou la défense des intérêts économiques et sociaux se fait au niveau de vastes ensembles régionaux ou continentaux. Les politiques nationales reposant sur « le chacun chez et pour soi » n’a que trop durer. C’est au niveau européen qu’on arrivera le mieux, et peut-être seulement à cette échelle, à défendre nos intérêts dans les différentes organisations internationales (ONU, OMC…) et à imposer de nouvelles règles, un autre modèle.

Cet autre modèle repose sur des valeurs communes, comme un système social efficace, une éducation ambitieuse, une politique de l’environnement ambitieuse…

Enfin, il faut repenser la démocratie au sein de l'Europe et placer le Parlement au centre de ces réflexions .

samedi 16 mars 2013

Citoyenneté européenne

Il devrait être possible d’acquérir la citoyenneté européenne, permettant de dépasser les cadres nationaux et de donner un intérêt européen aux élections. Il ne s'agit pas de remplacer les identités nationales mais de pouvoir faire le choix du "coeur".