lundi 24 juin 2013

Pétition pour un règlement immédiat du déficit démocratique européen



Un constat ! reconnu mais toujours pas résolu : le déficit démocratique et chronique de l’Union européenne.
La victime ultime de ce constat : le citoyen qui détient ainsi une créance à l’égard des institutions politiques, nationales et européennes. Et ce n’est pas une simple doléance. C’est un droit qu’il est en mesure de défendre et exécuter.
Il existe nécessairement un principe démocratique commun à tous les Etats membres qui établit un droit des citoyens de participer à la gestion des affaires publiques. L’Union européenne a ainsi certainement une vocation fédérale, à sa manière, capable d’allier les intérêts du citoyen, du local, du régional et de l’Europe, le tout dans une synthèse innovante, mouvante et créatrice.
Il est de la responsabilité de chaque citoyen, d’unir leurs efforts pour une Europe solidaire et démocratique :

  • Elle doit être solidaire et afficher une vision humaine, fidèle à l’esprit insufflé par les Pères fondateurs, propre à fonder une communauté de destins. Il ne s’agit pas exclusivement d’un rapprochement entre Etats mais bien et surtout d’une solidarité entre les citoyens de l’ensemble de l’Union, dans l’intérêt de chacun. C’est une des particularités de l’Union de porter des ambitions neuves, inédites, différentes des logiques internationales

  • Elle doit être démocratique, c’est-à-dire tenir compte du citoyen européen, lui donner la possibilité de s’exprimer. De la même manière, les députés doivent rester proches de leurs électeurs et garder constamment le contact, aux moyens de réunions périodiques, d’échanges (par exemple par internet).

 L'Europe doit d'abord être celle des peuples d'une Union "sans cesse plus proche de ses citoyens".

Les schémas du passé sont définitivement révolus et, pour cette raison, il faut susciter l'enthousiasme, inventer, sortir des sentiers battus, agir ardemment pour faire émerger une conscience européenne.
Aujourd’hui, l’acceptation diffuse de l’Union par l’opinion publique permet à ses institutions de prendre des décisions très importantes sans qu’elles soient publiquement discutées. Il s’agit là, de la part de l’opinion publique, d’un véritable blanc-seing donné aux institutions communautaires.

Les politiques doivent, maintenant, accepter le fait que les citoyens sont parfaitement capables de comprendre leur environnement local, national, européen et mondial. Nul besoin de penser et d’agir perpétuellement à leur place. Les citoyens doivent aussi pouvoir être associés au processus décisionnel européen grâce à un éveil de la conscience européenne.
C’est aujourd’hui que nous entendons exercer notre droit, en qualité de citoyen européen, à l’accès à l’information sur les projets européens et à participer activement aux décisions qui seront adoptées au niveau européen.

Vous pouvez signer la pétition sur :
http://www.mesopinions.com/petition/
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2013N41851

dimanche 16 juin 2013

Le Rendez-vous Citoyen


Ce rendez-vous ne concerne pas seulement pour le citoyen européen les élections européennes de 2014. Non, il s’agit plus largement de son expression, concrète, réelle, quotidienne et non pas uniquement quinquennale, c’est-à-dire au moment d’élire un député européen.

Cet espace est précisément dédié aux échanges, sur la base de l’Europe existante et des travaux parlementaires, qui susciteront réflexions, questions, propositions…

 Il est évident que les institutions européennes, et tout particulièrement le Parlement européen, sont appelées à évoluer. Nous avons déjà abordé ce sujet. L’élargissement de l’Union européenne contribue à ces changements auxquels nous devons nous adapter. Il n’est pas envisageable de bloquer ou d’arrêter cette évolution. Elle s’impose à nous, citoyens européens, elle fait partie de ce mouvement de la vie auquel, parce qu’il se présente à nous, nous saurons trouver les réponses. Nous avons les ressorts et l’imagination suffisante à condition de sortir des carcans institutionnels et politiques traditionnels.

L’Union doit évidemment être fédérale. C’est un prérequis, bien compris de nombreux politiques représentatifs de l’éventail politique. L’Europe fédérale, que nous soutenons et que nous avons déjà évoquée dans ce blog, est la seule capable d’assurer une synergie entre le local, le régional, le national et l’Europe, le citoyen devant être au centre de cet ensemble, avec lui et pour lui.

 Le rendez-vous citoyen, propre à l’Union européenne au sein de laquelle nous vivons et œuvrons, et rassemblant les citoyens de tous les Etats membres, doit naturellement rester ouvert au monde, sous peine de retrouver une autarcie qui ne sera plus nationale mais européenne mais dont les effets seront assurément aussi dangereux et pernicieux.

 C’est à chaque citoyen, conscient de sa responsabilité et de la chance qui se présente dans ce vaste mouvement historique qui amènera à l’évolution des institutions européennes, de participer, à sa manière et sur les sujets qui le motivent, à l’action politique. Il n’y a là aucune utopie, aucune promesse. Il y a le constat de la réalité et la détermination de ne plus être passif et simple observateur de la politique, mais plutôt partie prenante, acteur d’un mouvement qu’il ne s’agira plus seulement de critiquer mais d’accompagner. Enfin !