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10 mai 2014 : 
 
Comptes twitter et Facebook de la liste Europe citoyenne pour la région Centre Auvergne Limousin :

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Le 21 mars 2014, le premier ministre ukrainien, Arseni LATSNIOUK, a signé le premier volet de l'accord d'association entre son pays et l'UE. Négocié entre 2007 à 2012, l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine n'inclut pas pour autant de perspective d'adhésion à l'UE pour l'Ukraine.
L'accord prévoit une coopération avancée dans différents secteurs, dont la politique extérieure et la politique énergétique et nucléaire. Un chapitre entier est aussi consacré à la création d'une zone de libre-échange. Ces différents dispositifs doivent, de plus, être renforcés par des négociations sur la libéralisation du régime des visas.

Dans le même temps, l'occident a privé ce lundi 24 mars la Russie de G8 devant se tenir à Sotchi. Il est remplacé par un G7 à Bruxelles, sans la Russie donc, tandis qu'une exclusion définitive du G8, évoquée avant la réunion, n'a finalement pas été entérinée. L'annulation du G8 est «peut-être l'un des gestes les plus significatifs parce qu'elle démontre que tous ces pays, très différents, n'acceptent pas le fait accompli de l'annexion de la Crimée», a commenté fièrement le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Oui, peut-être, mais pas certain que cette politique soit la meilleure. Il faut toujours examiner les évènements avec hauteur et objectivité.

Tout d’abord, sur un plan historique, il est juste de rappeler que la Crimée est russe depuis 300 ans et qu’elle été cédée à l’Ukraine en 1954. Et il est clair que la Crimée veut majoritairement se rattacher à la Russie. Acceptons donc le principe du droit à tout peuple à disposer de lui-même.
En outre, il convient de mesurer les conséquences de telles mesures qui mettent à mal, du jour au lendemain, une politique d’ouverture menée depuis 20 ans vis-à-vis de la Russie.

Sur le plan économique, qu’il faut bien aborder, le coût de cette politique serait important pour ceux qui dépendent de GAZPROM, notamment BERLIN, ou qui abritent les capitaux russes, comme le Royaume-Uni et pour la France, à l’égard de Renault et du MISTRAL par exemple. Précisons aussi que la Russie est le troisième partenaire commercial de l'UE. Elle représente environ 12 % des importations de l’Union (principalement pétrole et gaz) et 7 % des exportations (essentiellement de produits manufacturés).
N’oublions pas non plus que les Etats-Unis n’ont pas les mêmes intérêts que nous. Les premiers sont en concurrence avec la Russie, principalement en Asie, alors que l’Europe a davantage intérêt à se rapprocher de son imposant voisin avec lequel elle vit sur le même continent.

Ainsi, le G7 a déclaré, par la voix de Barack OBAMA, que Moscou «a fait un mauvais calcul» et que la Russie n'atteindra pas ses objectifs par la « force brute» en Ukraine.  En cas d'escalade en Ukraine, ils ont prévenu la Russie qu'ils étaient prêts à prendre des «sanctions sectorielles coordonnées qui auront des conséquences de plus en plus importantes sur l'économie russe», a indiqué un haut responsable américain. «Adopter de telles sanctions affecterait l'ensemble de l'économie, et chacun reconnait qu'il y a un coût à payer. Mais ce coût sera bien plus élevé pour les Russes, qui ont plus à perdre d'un isolement au niveau global», selon lui.

A voir. Pas certain du tout.
Attention même aux sanctions car si elles sont trop pénalisantes la riposte sera vraisemblablement disproportionnée. En effet, M. POUTINE ne craint pas l’usage de la force, contrairement aux occidentaux. Mais l’annexion de la Crimée devrait se faire sans violence. Et, pour le moment, le poids de la mafia en Ukraine est un atout pour la Russie qui peut ainsi aisément parvenir à ses fins.

M. Poutine a indéniablement le regard tourné vers le passé. L’usage de la force, pour cette simple raison, ne l’effraie pas. Et d’ailleurs où s’arrêtera-t-il dans ce nouvel impérialisme russe, désireux qu’il est de remettre à l’ordre du jour le projet de LENINE de rassembler les terres russes et les populations, quelle que soit leur nationalité réelle, principalement dans tous les pays baltes, qui demandent d’ailleurs maintenant à l’Union européenne d’être ferme.
Méfiance…

Pour le moment, les sanctions mettent en lumière les hésitations de l’Europe, et surtout ses divisions. Et c’est tout particulièrement ce constat qu’il convient de déplorer.
Face à la Russie, à la vision quelque peu passéiste, les Etats-Unis déploie une stratégie conforme à leurs intérêts dans le monde, eu égard à un avenir proche. Nous sommes logiquement leurs alliés et il n’y a rien à redire. La préoccupation de l’Europe est, elle, bien présente et il y a urgence à prendre conscience de nous-mêmes. Avant tout, l’Europe doit parler d’une seule et même voix. C’est impératif et il y va de la paix sur notre continent. L’Union européenne doit mener un front commun. Elle doit aussi s’adapter à ses interlocuteurs, quels qu’ils soient, à l’est et à l’ouest, sans provocation ni intimidation, puisque nous savons parfaitement qu’elles nous mèneront nulle part car nous n’en avons pas les moyens. Et ce, en lien avec les instances internationales, et tout particulièrement le FMI dont l'intervention peut représenter une bonne alternative. Mais il faut que l'Europe manœuvre avec intelligence, dans l’intérêt de chacune des parties en connaissance de la géopolitique et des réalités régionales. C’est possible à condition d’être unis et force de proposition. L’Europe ne manque pas de chantier...



Le 1er juillet 2013, la Croatie est devenue le 28ème Etat membre de l'Union européenne. Son adhésion est logique. Son appartenance à l'Europe et sa volonté de participer activement à la construction européenne ne font aucun doute. Elle apportera son dynamisme, son esprit d'entraide et de solidarité, ce qui constitue des atouts évidents pour l'avenir de l'Union. Ses efforts pour intégrer cette dernière ont été importants et son adhésion ne saurait faire l'objet de controverses, au regard de la situation moins envieuse d'autres Etats membres. Il faut à nouveau louer ici à la fois sa détermination et son esprit de solidarité dont la Croatie a su faire preuve depuis son indépendance.

Pour autant, au mois de juin le NY Times constataient que "des millions d'électeurs des classes moyennes et ouvrières du continent (européen) ne croient plus en la capacité des partis politiques traditionnels à protéger leurs intérêts vitaux..." Ces partis politiques sont "de plus en plus déconnectés de la situation désespérée qui est celle des jeunes sans perspectives d'emploi, des propriétaires incapables d'honorer leurs traites et des travailleurs vieillissants confrontés au chômage de longue durée". Enfin, l'auteur constate qu'après la Seconde Guerre Mondiale, l'Europe a su "façonner des programmes de sécurité sociale qui ont réduit la pauvreté, amélioré le niveau de vie, diminué les inégalités et fait de la politique sociale européenne un modèle envié dans le monde. Ce contrat social semble désormais rompu".

Attention donc aux meusres d'austérité sans autre accompagnement qui pousse les électeurs a manifesté leur mécontentement auprès des partis d'extrême qui pourraient leur faire croire qu'ils les ont entendus. C'est bien entendu un leurre.

L'Union européenne doit continuer d'avancer mais elle doit aussi proposer des idées leuves... et démocrates.



Le journal "Le Monde" des 28 et 29 avril 2013 explique que la crise a attisé les doutes des citoyens européens à l'égard de l'Europe. 75% des personnes interrogées jugeraient l'Union européenne inefficace.

Oui, les attentes sont grandes mais les institutions, ou plutôt les dirigeants, sont décevants. Il existe certainement une évidence quant à la nécessité d'être ensemble au sein d'une Europe forte mais la déception est à la hauteur de ces attentes. Cette désillusion est criante chez les moins de 35 ans. Les relations franco-allemandes n'arrangent pas ce constat.

Non, l'UE ne doit pas représenter un bouc émissaire. Les Etats seuls ne feraient pas mieux. D'ailleurs, s'ils le pouvaient, ils ne s'en priveraient pas.

Seuls, ils sont impuissants, ensemble, ils ne trouvent pas les clés !

La réforme des institutions européennes, en même temps qu'une intégration plus grande, économique mais également sociale est prioritaire. Car il faut être clair : l'intégration éconmique doit nécessairement être accompagnée d'une intégration sociale !

Les citoyens européens doivent s'exprimer, contribuer activement à construire l'UE. C'est pour cette raison que le Parlement européen doit continuer à s'affirmer et que les députés européens ont une responsabilité importante et des devoirs à l'égard de leurs électeurs.



Le 17 avril 2013, un français, Henri MALOSSE, est devenu Président du Conseil économique et social eurpéen. Il est issu des Chambres françaises de commerce et d'industrie.

Il plaide pour aller plus dans l'intégration européenne : un gouvernement économique, un rapprochement de la fiscalité et des règlementations nationales ainsi qu'une surveillance budgétaire mutuelle. Devant l'absence de représentant de l'intérêt général, il prône également une participation active des citoyens à la politique européenne. Nous ne pouvons qu'approuver ces propositions.

M. MALOSSE souhaite aussi renforcer les liens entre le CESE, le Comité des régions et le Parlement européen, c'est-à-dire entre les institutions qui représentent les intérêts des citoyens.

Ces idées sont très intéressantes et il faut y souscrire. Il reste à déterminer les modalités de ces rapprochements et de la participation effective des citoyens au processus décisionnel communautaire. Il faut joindre les paroles aux actes et réfléchir sérieusement à ces questions dans le cadre des prochaines élections européennes de 2014.
 
 

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