dimanche 17 mars 2013

Relancer l'Europe

 
L’évolution de l’Union européenne selon un modèle fédéral s’impose progressivement, pour sortir de l’ère dite« technocratique ». Et les différences linguistiques et culturelles ne représentent certainement pas un obstacle. Il ne faut surtout pas essayer non plus d’uniformiser les cultures. Bien au contraire, la conscience européenne repose que la variété, qui constitue la richesse, le dynamisme, l’ouverture. D’autres Etats sont constitués d’une multitude de langues, d’ethnies ou de religions et se distinguent par leur vigueur. Il s’agit davantage de destins liés, dans le respect des identités régionales, nationales et avec la conviction d’une perspective européenne dans une société mondiale.


L’Europe doit rester, pour chaque citoyen européen, dans la droite ligne des Pères fondateurs, un espace de paix, de tolérance, d’espérance, de solidarité tout en continuant à sauvegarder sa prospérité.


Si l’Etat nation a eu un rôle primordial pendant des siècles et constituait l’entité de référence, aujourd’hui les données ne sont plus les mêmes. Nous vivons dans un monde interdépendant ou la défense des intérêts économiques et sociaux se fait au niveau de vastes ensembles régionaux ou continentaux. Les politiques nationales reposant sur « le chacun chez et pour soi » n’a que trop durer. C’est au niveau européen qu’on arrivera le mieux, et peut-être seulement à cette échelle, à défendre nos intérêts dans les différentes organisations internationales (ONU, OMC…) et à imposer de nouvelles règles, un autre modèle.

Cet autre modèle repose sur des valeurs communes, comme un système social efficace, une éducation ambitieuse, une politique de l’environnement ambitieuse…

Enfin, il faut repenser la démocratie au sein de l'Europe et placer le Parlement au centre de ces réflexions .

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire