Ce rendez-vous ne concerne pas
seulement pour le citoyen européen les élections européennes de 2014. Non, il
s’agit plus largement de son expression, concrète, réelle, quotidienne et non
pas uniquement quinquennale, c’est-à-dire au moment d’élire un député européen.
Cet espace est précisément dédié
aux échanges, sur la base de l’Europe existante et des travaux parlementaires,
qui susciteront réflexions, questions, propositions…
Il est évident que les
institutions européennes, et tout particulièrement le Parlement européen, sont appelées
à évoluer. Nous avons déjà abordé ce sujet. L’élargissement de l’Union
européenne contribue à ces changements auxquels nous devons nous adapter. Il
n’est pas envisageable de bloquer ou d’arrêter cette évolution. Elle s’impose à
nous, citoyens européens, elle fait partie de ce mouvement de la vie auquel,
parce qu’il se présente à nous, nous saurons trouver les réponses. Nous avons
les ressorts et l’imagination suffisante à condition de sortir des carcans institutionnels
et politiques traditionnels.
L’Union doit évidemment être
fédérale. C’est un prérequis, bien compris de nombreux politiques
représentatifs de l’éventail politique. L’Europe fédérale, que nous soutenons
et que nous avons déjà évoquée dans ce blog, est la seule capable d’assurer une
synergie entre le local, le régional, le national et l’Europe, le citoyen
devant être au centre de cet ensemble, avec lui et pour lui.
Le rendez-vous citoyen, propre à
l’Union européenne au sein de laquelle nous vivons et œuvrons, et rassemblant
les citoyens de tous les Etats membres, doit naturellement rester ouvert au
monde, sous peine de retrouver une autarcie qui ne sera plus nationale mais
européenne mais dont les effets seront assurément aussi dangereux et
pernicieux.
C’est à chaque citoyen, conscient
de sa responsabilité et de la chance qui se présente dans ce vaste mouvement
historique qui amènera à l’évolution des institutions européennes, de
participer, à sa manière et sur les sujets qui le motivent, à l’action
politique. Il n’y a là aucune utopie, aucune promesse. Il y a le constat de la
réalité et la détermination de ne plus être passif et simple observateur de la
politique, mais plutôt partie prenante, acteur d’un mouvement qu’il ne s’agira
plus seulement de critiquer mais d’accompagner. Enfin !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire