Il serait opportun de mutualiser, ou au moins en partie, les dettes de la zone euro. Cette solidarité est essentielle et entraînera une baisse des taux d’intérêt. Ce qui implique aussi une coopération entre la Commission européenne et les budgets nationaux.
Les emprunts d’Etat doivent être
mutualisés dans le cadre d’une politique de responsabilité au sein la zone
euro. Une unification des règles bancaires est tout aussi indispensable.
La mise en place
d’euro-obligations s’impose progressivement afin d’attirer un plus grand nombre
d’investisseurs en Europe. C’est le moteur de la croissance.
En effet, la politique de rigueur
menée seule entraîne inéluctablement une récession, donc du chômage, une baisse
de la consommation et une crise sociale et économique encore plus importante.
Actuellement, l’Union européenne compte plus de 26 millions de chômeurs. Les
difficultés sont à la fois économiques et sociales accompagnées d’une défiance
à l’égard de la politique.
L'Union économique doit s'accompagner d'une Union politique. Jamais la Grèce et l'Espagne n'auraient connu de telles difficultés si des transferts fiscaux de l'Etat fédéral avaient été possibles.
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